Il est onze heures passées. Quelques enfants courent dans la rue Grande, entre les étals du vide-grenier. Le soleil grimpe doucement au-dessus du clocher, les volets mi-clos laissent entrer les parfums d’huile d’olive et de pain chaud. Chez Ô Bulles Carrées, la porte est restée ouverte sur les saveurs du Sud et les bavardages du village.
Au Thoronet, le 1er mai, on chine, on cause, on flâne. Les souvenirs changent de mains tandis que les rires s’échappent des placettes. Ô Bulles Carrées était ouverte toute la matinée, pour accueillir les curieux, conseiller les fidèles, et partager quelques idées d’accords bien sentis pour l’apéro ou le déjeuner. Ce sera de nouveau le cas le 8 mai au matin.
Et voici donc un autre férié à nos portes : le 8 mai, jour de mémoire. De 11h à 12h, la commune rend hommage à ceux qui ont combattu, à ceux qui ont disparu, à ceux qui sont rentrés. Il y a dans cette heure solennelle quelque chose qui appelle le silence… et, ensuite, le partage.
Car les jours fériés, chez nous, ne sont jamais loin d’un apéritif de campagne, simple et vrai. Sur la table, on dépose la Caillette du Var de Manu, notre boucher du Thoronet : une terrine de cochon bien ficelée, moulée comme un pâté, sans verdure inutile — juste du persil, de l’ail (essentiel ici), et une viande généreuse, marbrée comme on l’aime.
À côté : les olives noires Cailletiers, les vertes Picholines et la tapenade noire de la maison Alziari, à tartiner sur une belle tranche de pain. Toutes disponibles chez Ô Bulles Carrées, bien sûr.
Et dans le verre ? du rosé — ce vin de convivialité à la robe chair souvent pâle, aux effluves tantôt fruitées, tantôt minérales, mais qui dit l’essentiel : la lumière, la terre, l’instant. Chez nous, au village, il y a forcément moyen de trouver rosé à son pied — qu’on le préfère franc, discret ou fruité, il accompagne l’amitié comme d’autres un fromage.
C’est dans ces moments-là que se célèbrent les vraies victoires : celles de la paix, de la transmission, et du temps retrouvé.
Il y a des guerres qu’on oublie. Il y a des apéros qui nous les rappellent, tendrement.
📌 À glisser sur la table
L’accord de mai : Caillette du Var de Manu, olives et tapenade noire Alziari
Suggestion : Fine tranche de caillette sur pain grillé, rosé bien frais, et un toast à la mémoire
Disponible chez : Ô Bulles Carrées, au Thoronet – Caillette de Montagne artisanale (Hautes-Alpes, avec épinards), Tapenade & olives noires/vertes – Maison Alziari, Nice, et une sélection de rosés de 8 domaines de la région : il y a rosé à votre pied !Citation du jour : « La mémoire, c’est le luxe des jours fériés. Le reste, c’est l’art d’en faire bon usage. »